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Nous (mon épouse Colette, notre fils Nicolas et sa femme Katya, leur fils Tima -4 ans- et Dima, le beau-frère de Katya) avons donc quitté Saint Petersbourg dimanche soir.
Sasha et Natacha, les parents de Katya, ainsi que sa sœur Ira avec sa fille Vera, sont arrivés depuis quelque temps en voiture à Grigorino, où ils nous attendent.
Le réservoir d'eau chaude
pour le thé, dans le wagon
Après être sortis de l'agglomération, nous avons pris une collation, et bu du thé bien chaud dans les verres prêtés par la responsable du wagon. Puis nous avons préparé nos couchettes, et nous sommes installés pour dormir. Le niveau sonore n'est pas négligeable, et la suspension assez sèche, les allées et venues des voyageurs fréquentes dans le couloir, mais nous finissons par nous assoupir. Souvent le train relentit ou s'arrête : parfois c'est un signal rouge, parfois une gare. Dans la plupart des gares, il y a juste deux quais dans la campagne, quelquefois on aperçoit un panneau avec le nom de la station (le temps de déchiffrer le nom en caractères cyrilliques et on est déjà loin !) et il n'y a pas toujours un abri.
Vers 11 heures du soir nous nous arrêtons en gare de Pskov. Nous sommes trop endormis pour voir quoi que ce soit et avons juste conscience que le train s'arrête longtemps. Au bout d'une heure nous repartons en sens inverse. Nous ne retournons pas à Saint Petersbourg, mais nous venons d'être attelés au convoi qui va vers Novosokolniki. Nous arrivons dans cette gare vers 6 heures du matin, l'aube se lève tout juste sur la plaine.
Nous devons rester ici trois heures, largement le temps de descendre se dégourdir les jambes, voir le paysage et visiter les commodités de la gare. Par les fenêtres du wagon, nous voyons une charmante petite gare, d'une architecture dans le goût classique, construite au milieu de la campagne. Devant la gare, un quai,mais nous en sommes séparés par plusieurs voies et des aiguillages. Nous pensons que notre train va manœuvrer pour se rapprocher et nous somnolons encore un peu.
Le wagon isolé
Nous voyons cependant que des voyageurs sont descendus, certains traversent les voies pour aller jusqu'à la gare. Au bout d'un certain temps je me décide à partir explorer l'environnement. La porte ouverte du wagon est du côté opposé à la gare. Et à la descente, c'est un peu la surprise : nous sommes bien arrêtés sur une voie de garage, et pour descendre (dans l'herbe) la dernière marche mesure au moins soixante dix centimètres. En atterrissant sur la terre ferme, je constate que notre wagon est seul, perdu au milieu de nulle part. Des locomotives manœuvrent un peu plus loin. Je retourne aussitôt dans le compartiment pour chercher mon appareil photo, pendant que le reste de la famille s'éveille et se dispose à descendre aussi.
La gare de Novosokolniky
Prudemment nous traversons les voies, et visitons rapidement la gare. Quelques trains de marchandises passent. Nous regagnons notre wagon, et après quelques manœuvres et deux heures d'attente, arrive le train qui doit parcourir notre dernière étape. Sensiblement à l'heure prévue nous repartons pour Poustochka, où nous devons retrouver Sasha pour la fin du voyage.
Nous y arrivons en fin de matinée. Sasha nous attend avec sa voiture, il a aussi retenu un taxi car nous sommes cinq adultes, un enfant et pas mal de bagages, sa Lada ne peut transporter tout ce monde.