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6 août 2005, 23 heures (heure locale, soit GMT +4). Après 3 heures de vol le Tupolev TU 154 se pose sur l'aéroport Pulkovo à Saint-Petersbourg. Nous avions découvert cette ville il y a huit ans déjà, et nous sommes émus de nous retrouver ici, cette fois en compagnie de Nicolas, de Katya et de notre petit fils Tima.
Nous ne resterons qu'une journée, car demain soir nous repartons par le train pour rejoindre Grigorino, au sud de Pskov, où se trouve la datcha des parents de Katya. Là nous passerons deux semaines en compagnie de toute sa famille, avant d’entreprendre une excursion vers le grand Nord.
Pour l'instant, la voiture retenue par notre amie Lena nous conduit à l'appartement des parents de Katya, sur l'île Vassilievsky. Le chauffeur roule à toute allure dans les larges avenues, ou slalome entre les nids de poule dans les rues moins importantes. Les grandes artères sont illuminées par les enseignes multicolores : la publicité s'est bien acclimatée dans l'ancien empire soviétique, et les noms des multinationales scintillent dans la nuit.
Nous arrivons à l'appartement (après une petite émotion, car Dima, le beau-frère de Katya, ne lui avait pas précisé qu'un nouveau portier électronique était en place, et nous avons craint un moment devoir dormir sur le trottoir !). Après une courte nuit, nous repartons en ville pour changer nos euros, faire quelques courses et une brève promenade avant le départ du train.
La Perspective Nevsky
Le temps est maussade aujourd’hui sur la Venise du Nord. Les changements depuis huit ans ne nous apparaissent pas immédiatement, il y a sans doute davantage de devantures et de magasins (en Russie, il faut encore souvent deviner où sont les commerces). Nous retrouvons les paysages bien connus du centre de la ville, l'Eglise du Sauveur sur le Sang et ses bulbes, les canaux, le Musée Russe, la perspective Nevsky et les marchands ambulants.
Nous retrouvons aussi le métro aux escalators vertigineux (les tunnels passent sous la Néva à plus de 100 mètres de profondeur), ses jetons (à la place de nos tickets) et le contrôle d'accès efficace : une alarme sonne si vous passez le tourniquet sans payer, donc pas de resquilleurs comme à Paris, mais pas non plus de contrôleurs en cours de voyage.
Sous un porche à l’entrée d’une cour, en centre ville
Ici aussi la mode des tags et des graphes sévit, avec les mêmes dérives que chez nous (les vitres du métro gravées), mais qui trahit aussi un désir d'expression plus libre.
Marchand de pastèques et de melons
Dans les rues, Tima (quatre ans, cet âge est sans pitié) remarque : « oh le vieux autobus ! oh le vieux camion ! oh la vieille voiture ! tout est vieux ici ! »
Immeubles en construction dans un quartier périphérique
Dans les quartiers périphériques, les constructions nouvelles surgissent de toutes parts, les grues et les chantiers sont omniprésents – et l’on patauge dans la boue et les flaques d’eau à la première averse.
Nous repasserons à Saint Petersbourg
sur la route du retour,
et nous en profiterons pour
visiter un peu mieux la ville.